jeudi 21 juin 2012

mercredi 13 juin 2012

D'une petite pause

Les valises sont bouclées, la voiture récupérée, l'adresse entrée dans le GPS. Dans quelques heures, Monsieur et moi partons en vacances en voiture pour la première fois.

Après un long débat avec moi-même, nous avons décidé de ne pas planifier de billets. Je décroche,  débranche, déconnecte... complètement !

Pour mieux revenir.

mardi 12 juin 2012

De ma lutte contre les compulsions

J'admire, et même j'envie, les gens qui arrivent à écouter leur raison plutôt que leurs envies compulsives. Je ne suis pas comme ça.

Longtemps, j'ai mangé plus que de raison, me remplissant l'estomac jusqu'à la nausée. Je n'étais pas capable de jeter de la nourriture. Alors si restes il y avait, restes j'ingurgitais, sans faim. L'ennui et la frustration étaient mes pires ennemis, ils me conduisaient inévitablement à la cuisine, où je cherchais alors frénétiquement tout ce que je pourrais avaler rapidement, avec le moins de préparation possible. Biscuits, chips, fromage, céréales... tout y passait.

Depuis quelques semaines, un changement s'est opéré. Sans raison apparente. J'ai décidé d'adopter une alimentation plus saine, et j'y suis arrivée. J'ai beau être à la maison toute la journée, et ressentir l'ennui parfois, je ne me rends à la cuisine que pour prendre mes repas. Il y a 4 boîtes de céréales alignées sur le plan de travail, un sachet de meringues sur le bar, un paquet de pain d'épices ouvert, une boîte de glaces au congélateur, et ça ne me fait rien. 

Pourtant je sais que la bataille n'est pas gagnée. Mes compulsions ne se limitent pas à l'alimentation.

Je suis aussi acheteuse compulsive. Nous sommes le 12 et mon compte a déjà fondu des 2/3. Pour des bricoles. Tout à l'heure, j'aurais pu sauter au coup de l'urologue quand il m'a dit qu'il ne me faisait payer que la moitié de ce que la secrétaire m'avait annoncé au téléphone, si je ne pensais pas déjà aux examens qu'il m'a prescrits et que je ne suis pas tout à fait sûre de pouvoir payer.

Il y a aussi ma manie de tout contrôler. Cet agacement qui me gagne quand tout ne se passe pas comme je l'avais prévu, même si c'est sans importance. Même si je fais du mal.

A partir d’aujourd’hui, c'est décidé, je combats mes démons, j'apprends à lâcher prise.

Et j'avance, un pas à la fois. 

lundi 11 juin 2012

De cette boutique (#1)

Je ne vais pas mentir, il est tard, j'ai l'oeil encore tout larmoyant d'avoir revu l'épisode où Buffy perd sa maman, et j'ai surtout envie d'aller faire joujou avec mon nouveau téléphone que je viens de recevoir et que j'aime déjà d'amûr. Mais, aujourd'hui, j'ai aussi reçu mon nouvel appareil photo, et je voulais parler de la petite boutique en ligne où je l'ai commandé.

Parce que j'ai fait un bref passage au service commercial d'une start-up, et du coup, la difficulté de se faire connaître quand on est un "petit", l'importance du bouche-à-oreille, ben je connais un peu.

J'ai acheté mon premier Polaroid il y a quelques années, à la fnac. C'était le dernier modèle produit à ce moment-là je pense. Le One 600. J'avais aussi acheté des films, 2 boîtes. J'étais au lycée, ça m'avait coûté un bras, du coup je n'avais pris qu'un ou deux clichés. L'été dernier, quand on est parti en vacances avec Monsieur, je me suis décidée à enfin utiliser mes films. Ils étaient périmée, mais qu'importe. Les couleurs sont un peu bizarres, il y a comme 3 zones sur les photos, mais j'aime bien, ça a du charme.

Il y a quelques semaines, au hasard d'une brocante, je suis tombée sur un autre Polaroid. Plus ancien, mais en parfait état, et pour un prix dérisoire. Les films périmés se vendent une fortune sur eBay, alors tant qu'à faire, j'ai préféré me tourner vers les films "The Impossible Project". Quelle déception ! Ça a mal commencé, la protection s'est bloquée, j'ai dû la retirer à la main. Mon appareil a alors cru que je venais d'insérer une nouvelle pellicule et a éjecté une première photo. Quand on sait que chaque cartouche de films coûte 20€, et qu'il n'y a que 8 photos dans chaque, je viens donc de perdre 2,50€. Comme ça, bêtement. Je poursuis sur ma lancée en prenant un cliché (en réglant auparavant l'appareil comme indiqué sur le mode d'emploi), mais la lumière est vraiment mal captée, tout est flou et sombre... 7,50€ de gaspillés plus tard (et je ne parle même pas des frais de port), j'ai décidé de laisser tomber.

Mais voilà, l'instantané m'a contaminée. Pour une impatiente comme moi, c'est du pain béni. Des clichés à l'aspect ce-qu'il-faut vintage, et sans, ou si peu, d'attente ! Les nouveaux Polaroid numériques ne m'inspirent cependant rien. Trop chers, trop loin du Polaroid original... Et puis je suis tombée sur lui :
Fujifilm Instax Mini 7S
Il ne paye pas de mine, avec son aspect de jouet pour enfants, mais il fait de toutes petites photos, ce que je trouve encore mieux pour pouvoir les coller dans un carnet ou les conserver dans mon portefeuille.

Je me rends compte que je me suis un peu perdue dans mes digressions. Pour en revenir à mon sujet, j'ai trouvé mon bonheur chez MisterGoodfilm.


J'ai passé commande jeudi, et mon colis a été expédié le jour-même. Samedi, je me suis inquiétée auprès du gérant du statut de mon colis qui n'avait pas bougé, et j'ai reçu immédiatement une réponse me disant de ne pas m'inquiéter, qu'il irait vérifier auprès de La Poste si d'ici quelques jours rien ne bougeait. Finalement, j'ai reçu mon colis aujourd'hui, parfaitement emballé, avec un petit badge en cadeau.

Voilà, je ne pensais pas que j'aurais tant à dire, il faut croire que l'enthousiasme me rend bavarde. J'espère ne pas faire trop souvent ce genre de "coupures publicitaires" sur mon blog, mais j'aime aussi partager mes coups de coeur et pas seulement mes états d'âme.

dimanche 10 juin 2012

De ces petits riens qui font le bonheur #2



L'entendre me dire qu'elle a remarqué que j'ai maigri ... Tomber sur les lettres que j'avais envoyées à Monsieur quand j'étais en Allemagne ... Commencer un nouveau livre ... Installer de nouveaux jouets dans la cage de mes amours de petites chonnes ... Acheter des vêtements avec 1 voire 2 tailles en moins ... Me lever assez tôt pour prendre un petit-déjeuner (chose rare ces derniers temps) ... Improviser des tartelettes au citron meringuées (peu esthétiques mais divinement bonnes) ... Fêter l'anniversaire de belle-maman au restaurant ... Commander mon nouveau téléphone ... Faire mon devoir de citoyenne ...  Préparer nos valises ...  Essayer de faire germer un noyau d'avocat et voir Monsieur rire de mes idées loufoques

samedi 9 juin 2012

De ce genre de filles

Je vais sûrement passer pour une narcissique (ne l'est-on pas tous un peu ?), mais j'aime réfléchir sur moi, qui je suis, qui j'aimerais être. Les tests des magazines féminins, ça va bien 5 minutes, mais quand on n'est pas tout droit sortie d'une caricature ou qu'on ne ressemble pas à la jeune femme lambda qui court les mecs, a plus d'amis que de culottes et connaît les 64 positions du kamasutra, on a un peu de mal à répondre (et c'est peut-être pas plus mal). 

Bref, je préfère les questions plus ouvertes, et quand je suis tombée, en parcourant d'autres blogs (une activité qui me prend d'ailleurs de plus en plus de temps, il faudrait que je prenne garde à ne pas développer une addiction) sur le tag "Je suis du genre", j'ai eu envie d'essayer. Alors voyons...

Je suis du genre à me lancer dans des recettes et me rendre compte, à mi-parcours, qu'il me manque des ingrédients.
Je suis du genre à ne pas être au courant des tendances, mais ça me va très bien.
Je suis du genre à aller au cinéma toute seule et à aimer ça.
Je suis du genre à me demander de quoi les gens sont morts, même si c'est déplacé.
Je suis du genre à préférer une vie modeste mais longue plutôt qu'une grande et courte aventure.
Je suis du genre à préférer un jus de fruits plutôt qu'un cocktail alcoolisé.
Je suis du genre à considérer les animaux autant que les êtres humains.
Je suis du genre à claquer mon argent dans des frais vétérinaires pour sauver un cochon d'inde plutôt que d'en racheter un (et à souhaiter une mort atroce à ceux qui trouvent ça débile).
Je suis du genre à ne pas me démaquiller avant de me coucher, même si je sais que ce n'est pas bien.
Je suis du genre à croire que les produits ne sont plus propres à la consommation dès minuit le lendemain de leur date de péremption.
Je suis du genre à mettre les coudes sur la table et saucer mon assiette.
Je suis du genre à toujours tout repousser au lendemain.
Je suis du genre à faire un grand ménage de printemps plutôt que de faire les poussières toutes les semaines.
Je suis du genre à disparaître et ne pas donner de nouvelles quand j'en ai besoin.
Je suis du genre à ne pas finir ce que je commence.
Je suis du genre à ne pas savoir faire des choix.
Je suis du genre à m'inventer des superstitions.
Je suis du genre à prier sans croire.
Je suis du genre à faire des plannings et des listes sans les suivre ensuite.
Je suis du genre à voir le verre à moitié vide.
Je suis du genre à toujours imaginer le pire.
Je suis du genre à écouter des chansons tristes pour me rendre encore plus misérable.
Je suis du genre à apprendre des poèmes par coeur pour le plaisir.
Je suis du genre à me souvenir de détails insignifiants.
Je suis du genre à accorder beaucoup d'importance aux choses matérielles.
Je suis du genre à envoyer des courriers de réclamation quand je ne suis pas satisfaite.
Je suis du genre à avoir des lubies complètement saugrenues qui font rire Monsieur.
Je suis du genre à refaire le monde dans ma tête la nuit et à redescendre sur terre le lendemain matin.
Je suis du genre à ne pas partager MES affaires, mais à prévoir en double pour dépanner quelqu'un d'autre.
Je suis du genre à arrêter là cette liste, même s'il y aurait encore beaucoup à dire.

vendredi 8 juin 2012

D'une certaine nostalgie

(et d'une petite annonce)

A chaque fois que je rentre chez mes parents, j'ai un petit rituel. Je m’assois à la chaise de mon bureau et je fouille dans les tiroirs de ma commode pour retrouver les sets de correspondance de mon enfance. 

J'ai toujours été une grande aficionada de papeterie. Petite, je ne compte pas les caprices que j'ai faits à mes parents, alors que je les accompagnais au supermarché, pour un nouveau stylo ou un nouveau cahier. Puis, quand j'ai été en âge de recevoir de l'argent de poche et de rentrer seule de l'école, je faisais fréquemment un détour par une papeterie. Je me souviens que le gérant faisait peur à tous les enfants. Mais c'était aussi la seule boutique de la ville à vendre de la papeterie Diddl, très en vogue chez les pré-adolescentes à l'époque.


Encore aujourd'hui, je dois réfréner un élan à chaque fois que je passe devant une papeterie. Je m'autorise quelquefois l'achat d'un joli carnet, qui restera désespérément vierge, rapport à mon perfectionnisme chronique. A la rentrée, je passe encore et toujours des heures pour trouver l'objet de ma quête, l'agenda qui me suivra jour après jour, heure après heure, sur lequel je noterai tous mes pense-bêtes, dans lequel j'amasserai tous les petits papiers qui auront de l'importance à mes yeux. 

Je peux prendre mes cours sur ordinateur, je peux avoir un journal presque intime en ligne, je peux parcourir un site internet avec plus de plaisir qu'un catalogue, mais je ne peux pas me passer d'un agenda papier. J'aime le contact des pages, j'aime y coucher mon écriture maladroite, j'aime y noter toutes les petites choses qui rythment et donnent de l'importance à ma journée. J'aime cette extension de ma mémoire que je peux feuilleter à ma guise. J'aime relire les petits mots que mes amies d'alors me laissaient pendant les heures de permanence.

Et voilà bien une autre chose qui me manque. Ces petits mots, ces petites lettres qu'on lisait et relisait avec plaisir. Le plaisir d'aller acheter des jolis timbres à La Poste. Le plaisir d'attendre le facteur. Le plaisir d'un échange secret et privilégié avec une personne inconnue. Le plaisir de découvrir et de se découvrir.

Alors je profite de mon blog pour passer une petite annonce. Si toi aussi tu aimes l'odeur du papier à lettres, si toi aussi tu aimes regarder la plume progresser et les lettres se former sur le papier, si toi aussi tu aimes déchiffrer une nouvelle écriture, si toi aussi tu aimes découvrir une jolie enveloppe dans ta boite aux lettres entre une facture et une pub pour des pizzas à domicile, n'hésite pas à me contacter... 

...j'ai hâte de faire ta connaissance !

jeudi 7 juin 2012

De la manie de se poser des questions existentielles

(ou pas, hein, c'est une question de point de vue)

Je suis une fille qui se pose beaucoup de questions. Dans ma tête, ça ressemble un peu à ça :

Est-ce que je ne vais pas avoir froid si je ne prends pas de manteau ? Oui mais je n'ai que quelques mètres à faire pour choper le métro, et ensuite de nouveau seulement quelques mètres pour être à l'abri, alors est-ce que ça vaut la peine de m'encombrer ? Est-ce que je ne vais pas avoir trop chaud une fois à l'intérieur ? Surtout que je n'aime pas porter mon manteau sur le bras... Oui mais si il pleuvait ? Dans ce cas peut-être que je devrais prendre un parapluie ? Mais il ne rentre pas dans le sac que j'ai choisi, alors est-ce que je laisse tomber le parapluie ou est-ce que je change de sac ?

Et bien sûr, comme tout ce qui fait partie de ma vie, ce blog a aussi amené son lot de questions.

La première : suis-je honnête si je planifie mes articles à l'avance ?

Alors je sais bien, chacun fait ce qu'il veut. Et je ne me suis jamais offensée de lire sur d'autres blogs des articles planifiés à l'avance. D'ailleurs, la plupart du temps, je ne sais même pas que j'ai à faire à ce genre d'articles. Mais voilà, je me confesse, en dix ans de blogs, je suis vierge de toute planification d'article. Et ça commence à me turlupiner. Car pour le moment, mon blog est tout nouveau tout neuf, je m'en occupe comme d'un nouveau né, je lui donne le sein apporte une petite modification toutes les deux heures et ponds un nouvel article chaque jour (à choisir, je préférerais pondre des oeufs, surtout qu'on ne peut pas les commander chez Auchan Direct à moins de vouloir se faire une omelette à la livraison, mais que voulez-vous, on ne choisit pas, c'est la vie ma pauvre Lucette). Mais mon congé de maternité chômage va bientôt prendre fin, et puis je vais partir en vacances aussi, bref je vais avoir d'autres priorités (mais aussi, j'espère, des sujets d'articles plus intéressants à vous proposer que la vie de mes cochons d'inde ou mes pensées en direct de mon canapé) et le rythme des articles risque de s'en faire ressentir. Pour que vous compreniez mieux la tourmente intérieure qui s'empare de moi à cette pensée, il faut que je vous avoue autre chose : je suis psychorigide. Et rien qu'à la pensée de modifier ma fréquence de publication, j'ai des palpitations.

Ce qui nous amène d'ailleurs à la deuxième questions : qu'est-ce qui m'a pris de commencer mes titres d'articles par "De" ?

Pour le premier article, je ne me suis pas cassée la tête, c'est venu tout seul. Pour le deuxième, je me suis dit que ça pourrait être marrant de garder la même construction. Grave erreur ! Car voilà, dans mon esprit tordu, deux fois, c'est le début d'une tradition. Et une tradition, c'est sacré. On n'y coupe pas, sous peine de... on n'y coupe pas, c'est tout. Alors me voilà coincée, obligée de titrer tous mes articles par "De" et ses déclinaisons.

Bon, jusque-là, je devrais m'en sortir. Au pire, j'arrête de dormir et de manger pour écrire un article chaque jour, sur mon smartphone s'il le faut, et je lui attribue un titre bidon qui commence par "De".

Mais venons-en à la troisième question : peut-on vraiment bloguer anonymement ?

Je n'ai rien à me reprocher. Je ne me moque pas de mon patron, ni de ma boulangère. Je ne vous parle pas de mes excentricités sexuelles. Et pourtant, l'idée qu'on puisse briser mon anonymat m'émoustille autant qu'elle me dérange. Je sais que chacun de mes mots, chacune de mes photos, sont un indice de plus sur mon identité. Mais je n'ai rien à craindre, sinon une chose.

Qu'ils découvrent que je suis aussi folle qu'ils le pensent.



mercredi 6 juin 2012

Des chonchons et des hommes

Puisqu'on en est aux présentations, il y a deux petites boules de poils dont j'aimerais vous parler. Vous me comprendrez, ou vous me trouverez ridicule, mais je suis complètement gaga de mes cochons d'inde (et pas hamsters) (non, ce n'est pas la même chose) (les cochons d'inde, c'est beaucoup plus mieux) (voilà voilà)

Opale & Abby

J'adore cette photo, parce que c'est tout à fait elles. A la fois craintives et curieuses. Prêtes à ramener leurs fesses pour de la nourriture ou à déguerpir devant un danger.

A gauche, je vous présente Opale. Cela fait 4 ans qu'elle partage notre vie, à Monsieur et à moi. La journée, c'est une vraie peluche. Pas un bruit, pas de gestes brusques. Le soir, c'est un vrai Gremlin qui mord ses barreaux pour quémander ses légumes. C'est aussi un petit kilo de courage qui a vécu des trucs pas cool (et par la même occasion, m'a causé pas mal de frayeurs !) Rien que l'année dernière, j'ai séché une semaine de cours et dépensé la moitié de la rente mensuelle octroyée par mes parents pour soigner son oeil infecté. Mais ses câlins et sa façon de me mordiller le bout des doigts sont irremplaçables.

A droite, c'est Abby, la petite tornade qui nous a rejoints il y a presque 2 ans maintenant. Une vraie petite boule de nerfs qui grimpe partout et nous fait plein de bêtises. Mais comment en vouloir à cette petite bouille d'amour ? Elle est aussi capable de faire le tour de sa cage plus vite que son ombre, de vous saccager un mur avec ses jets de pipi, et de couiner à un volume impressionnant.

On me prendra pour une folle, à aller faire le marché tôt le matin avant les cours pour leur ramener les meilleurs petits légumes, ou à passer des heures sur zooplus pour leur trouver des petits joujous avec lesquels elles joueront sur lesquels elles feront pipi, mais rien ne peut me rendre plus heureuse que de prendre ma voix de Mamie Gâteau pour leur dire Bonjour le matin ou de les retrouver après une journée de cours.




mardi 5 juin 2012

De ce grand vide en moi

J'ai ce grand vide en moi. J'ai une famille qui a toujours été là pour moi, j'ai un Monsieur que j'aime et qui m'aime, j'ai deux adorables petites boules de poils. Et pourtant, j'ai ce grand vide en moi.  

Elle l'a comblé pendant un temps. Temps de confidences, temps de rires, temps de disputes. Temps de réconciliation, temps de retrouvailles, temps d'affection. 

Et l'éloignement. Imperceptible, sournois, insidieux. Qui me laisse avec ce vide en moi. Et une question...

Penses-tu encore à moi ?

lundi 4 juin 2012

De se dévoiler, un peu

J'aimerais vraiment rester anonyme sur ce blog. Parce que je pense que c'est le seul moyen pour moi de m'exprimer librement. Pas de limites, pas de censure. Mais est-ce qu'on peut vraiment exister en dissimulant tout sur soi-même ?

Alors j'ai commencé par écrire cette page

Et puis il y a toutes ces choses que je n'ai jamais pu dire à personne, sinon à Monsieur...

... que je ne suis jamais allée en boîte de nuit
... que je ne sais pas me maquiller
... que j'ai le blues dès que je pars de chez moi
... que je crains de voir ce que sera mon corps quand j'aurai perdu du poids
... que je frise la panique quand je suis dans la foule
... que j'ai peur de ne pas pouvoir avoir d'enfants
... que j'ai peur de pouvoir avoir un enfant
... que la première chose que je fais quand j'arrive dans un lieu nouveau, c'est repérer les WC
... que j'aurais aimé ne pas être sa première copine

Ca reste entre nous ?

dimanche 3 juin 2012

De ces petits riens qui font le bonheur #1


Déguster un McFlurry au soleil ... Se refaire l'intégrale de Buffy contre les Vampires et avoir de nouveau 12 ans ... Se faire livrer des sushis ... S'endormir avec la main de son homme sur son ventre ... Penser aux vacances qui approchent ... Parcourir le Web pour trouver LE maillot de bain ... Commencer ce blog ... Voir l'aiguille de la balance se déplacer dans le bon sens ... Réussir à rater des pancakes et s'en moquer ... Préparer de délicieuses tartelettes aux nectarines ... Commander des films pour son Polaroid ... Souhaiter une "Bonne fête" à la meilleure des mamans

samedi 2 juin 2012

De la ténacité du harceleur

Depuis plusieurs semaines, je reçois des appels incessants sur mon téléphone portable. Et ça me rend juste DINGUE ! 

Déjà, parce que j'ai horreur qu'on m'appelle. Je dois être d'un autre siècle. Quand j'étais au lycée, je me souviens avoir lu en cours de sociologie un texte sur l'arrivée du téléphone dans les foyers. A l'époque, cet appareil qui nous paraît aujourd'hui indispensable, faisait l'objet de craintes, car il était une intrusion dans la vie intime. Et c'est exactement ce que je ressens, en 2012, quand mon portable vibre.

Certes, j'ai ma part de responsabilité, car j'ai toujours mon portable sur moi. Mais c'est surtout par sécurité. J'ai eu mon premier portable à 11 ans, quand j'ai commencé à rentrer seule du collège, car ma maman voulait que je puisse la joindre en cas de problème, et bien sûr pouvoir me joindre quand je m'éternisais un petit peu trop avec les copines.

11 ans plus tard, mon portable a toujours cette fonction. Je ne décroche que si c'est ma maman ou Monsieur qui appelle. Et encore, si j'en ai envie. 

Pour le reste, j'estime qu'on peut m'envoyer un message. Que je lis très souvent très rapidement d'ailleurs. Et auquel je réponds le plus souvent tout aussi rapidement.

Mais j'en reviens à mes appels. Ils proviennent de 3 numéros différents. Un numéro masqué, et deux numéros en 03. On ne pouvait pas faire pire. Je suis parisienne, avec un peu de famille dans l'Ouest de la France, alors chez moi c'est plutôt les 01 et 02. Quant au numéro masqué, j'estime que si l'on n'a rien à cacher, on peut montrer son numéro.

Alors j'ai mené mon enquête. Un truc de dingue, j'ai tapé les deux numéros dans Google (!) J'ai eu rapidement une réponse. Il s'agit en fait d'un centre d'appels de SFR. Hé oui, tout s'explique, mon engagement envers mon opérateur se termine dans quelques jours. J'imagine donc qu'on essaye de me joindre pour me convaincre de rester, à grand renfort d'offres promotionnelles défiant toute concurrence.

Bon, alors là, je prépare mon truc. Car on ne me la fait plus. J'en ai bavé pendant mon stage en tant que commerciale, avec mes 2 heures de prospection téléphonique quotidiennes. Et si cela m'a rendue un (tout petit) peu plus indulgente envers les démarcheurs, cela m'a surtout appris que pour se débarrasser de ces malotrus, il faut absolument décrocher et leur répondre clairement qu'on n'est pas intéressé.

Alors, allant contre mes principes, j'ai attendu un nouvel appel (c'est pas compliqué, ils appellent toutes les 30 minutes !) et j'ai décroché. Et contre toute attente... personne n'a répondu.

Alors là, je suis perplexe. Quel intérêt d'appeler ainsi toutes les 30 minutes, du lundi au samedi, si on ne laisse pas de message et si on ne décroche pas ? Je n'ai pas la réponse, mais j'ai MA réponse à ces pratiques agressives.

Dans une semaine, je ne suis plus engagée chez SFR. Dans une semaine, je changerai de téléphone, mais surtout je changerai d'opérateur !

vendredi 1 juin 2012

De l'importance de bien choisir ses loisirs

J'ai toujours été trop réservée pour être vraiment sociable. Et à mesure que le temps passe, ce n'est plus seulement en moi que je n'ai plus confiance, mais aussi en les autres. Le temps et l'éloignement défont les amitiés passées; l'isolement et la timidité n'aident pas à en créer de nouvelles. 

Cela fait cinq mois que je suis rentrée en région parisienne, et ce sentiment est de plus en plus présent. Particulièrement ces deux derniers mois, puisque n'ayant plus ni stage, ni cours, je me retrouve seule toute la journée, en culotte, le cheveux gras et ébouriffé.

Je sais que cette situation ne va pas durer éternellement, que dès la fin du mois je vais retrouver une activité, des collègues...

Mais cette situation m'a fait comme un électrochoc. Je me suis rendue compte à quel point ma vie sociale ne tenait qu'à un fil, celui des études. Alors quand j'ai reçu le guide des activités proposées par ma ville, je me suis précipitée pour le lire.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a le choix ! De l'aquarelle au tennis en passant par l'art floral ou les vitraux, il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

Comme je dois prendre en compte que je serai en stage loin de chez moi, que ces activités ont un prix, et que je ne boude pas mes moments de repos, je pense me limiter à deux activités :

- la photographie (argentique et numérique) : j'adore les appareils photo, mais surtout en tant qu'objets de décoration. Je n'ai jamais vraiment appris les bases pour réaliser un bon cliché (à part ne pas laisser traîner son doigt sur l'objectif, ce qui est déjà un début...) ou pour retoucher les photos.


- le renforcement musculaire : je me dis que ça pourrait être une bonne idée de m'agiter avec des gens et un vrai prof plutôt que seule devant ma télé... en tout cas ça m'obligerait certainement à être plus assidue !



Tout un programme !